L'étude menée par le MIT, publiée en juin 2025, soulève des préoccupations importantes concernant l'effet de ChatGPT sur la santé cognitive des utilisateurs. Voici les principaux points :
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Réduction de l'activité cérébrale : L'utilisation de ChatGPT pour rédiger des essais entraîne une diminution significative de l'activité neuronale, mesurée par électroencéphalographie (EEG). Les participants ayant utilisé ChatGPT montrent une baisse d'activité dans 32 régions du cerveau, notamment celles liées à la créativité, la mémoire et l'engagement cognitif.
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Impact sur la créativité et la mémoire : Les essais produits avec ChatGPT sont souvent jugés plats et dépourvus d'originalité. Les utilisateurs ont également du mal à se souvenir de leurs propres textes, avec une perte de mémoire notable, même après avoir réécrit leurs travaux sans l'aide de l'IA.
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Diminution de l'engagement cognitif : L'activité neuronale diminue au fil du temps chez les utilisateurs de ChatGPT, ce qui indique une baisse de leur implication mentale. Leur sentiment de possession et d'agentivité sur leurs travaux est également réduit.
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Effets à long terme : Sur plusieurs mois, les utilisateurs de ChatGPT obtiennent de moins bons résultats aux tests de rédaction, avec une activité neuronale inférieure et une créativité diminuée. La dépendance à l'IA pourrait ainsi entraîner une régression des compétences cognitives essentielles.
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Risques pour les jeunes : La chercheuse Nataliya Kosmyna met en garde contre l'usage massif de ces outils dans l'éducation, craignant que cela n'altère durablement le développement cognitif des jeunes générations.
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Conclusion alarmante : Selon l'étude, l'utilisation régulière de ChatGPT pourrait contribuer à un appauvrissement de l'autonomie intellectuelle et à une régression cognitive, allant jusqu'à faire dire aux chercheurs que « ChatGPT rend con ». La publication a été faite en urgence, sans validation par des pairs, pour alerter rapidement sur ces risques potentiels.
En résumé, l'étude du MIT indique que ChatGPT, en facilitant la rédaction, pourrait avoir des effets délétères sur la plasticité mentale, la créativité, la mémoire et l'engagement cognitif, avec des implications préoccupantes pour l'avenir éducatif et cognitif des utilisateurs.
Pour la chercheuse Nataliya Kosmyna, il était urgent de publier ces données, quitte à se passer (temporairement) d’une revue par les pairs. “Je redoute qu’un jour un ministre lance une ‘maternelle GPT’. Ce serait catastrophique”, lâche-t-elle. D’autant que ses prochains résultats — portant cette fois sur des développeurs —s’annoncent encore plus préoccupants.
L'article : https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/19/chatgpt-cerveau-etude-mit/
